Sujet: Mil pensamientos en un libro ▬ Tina's diary Ven 7 Aoû - 20:03
Lettre pliée entre deux pages:
Hola Marí, ¿Te recuerdas cuando tu me dijiste que yo era incapaz de elegir? Supongo que tenías razón.
Te llamaré pronto.
Besos, Cri'
Cristina Esperenza Gonzales, stupide écervelée.
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Por que, por el amor del dios. Pourquoi a-t-il fallu que je participe à ce jeu d’action ou vérité en ayant bu ? Que je sois incapable de refuser un défi ? Qu’il me laisse faire mes conneries sans se plaindre, loin de là ?
Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’il me raccompagne à ma chambre comme une espèce de maldito gentleman qu’il n’est définitivement pas ? Et qu’il se fasse chopper, nous obligeant à nous retrouver en colle à cause de l’alcool. Colle qu’on a jamais terminé pour vaquer à d’autres … occupations. Bien plus sympathiques que de repeindre un grillage honnêtement. Même si on en a pour des siècles de travaux d’intérêt généraux après le bordel qu’on a foutu.
Je suis pas foutue de l’ignorer comme le ferait n’importe quelle personne un minimum censée. A la place je me sens obligée d’aller lui taper sur les nerfs. Toujours un peu plus. Tester les limites pour voir ce qu’il se passe lorsque je vais trop loin pour qu’il se contente de grogner et de répliquer par une pique bien sentie.
Tension sexuelle ? Non. Tendances masochistes ? A peine.
C’est physique, il faut que je l’emmerde, rien pour voir son regard noir tenter de me menacer. Savoir qu’un sourire joueur aura l’effet escompté. De toute manière on joue à s’emmerder.
Être la seule chose dont il s’occupe pendant quelque instant et jouer avec ses nerfs jusqu’à ce qu’il décide de me faire taire. Que ce soit en me tapant dessus ou plus si affinités.
Et affinités il y a. Définitivement. Même si aucun de nous ne l’admettra jamais à voix haute.
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Et de l’autre côté il faudrait peut être que je l’admette au final. Ou que je me force à arrêter. Parce qu’il arrive que je sois un minimum honnête et que de les voir discuter palmier tous les deux a un côté un tantinet embarrassant.
Parce que c’est asqueroso pour lui de continuer à accepter sourires et invitations et jouer sagement les innocentes quand on sait ce qui s'est passé à côté.
Loin de moi l'idée de dire que ça me dérange d'aller boire un verre ou sortir danser avec lui, bien au contraire. Pas non plus qu’en soi, concrètement, j’ai trahit qui que ce soit. Mais il parait que moralement c’est assez moyen. .... C’est ce que souffle ma conscience en tout cas.
Est-ce que c’est de ma faute si je suis pas capable de m’attacher normalement ? Oui ? Ah. Mierda.
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Je suis toujours très douée pour m’embarquer dans des relations saines et tout à fait normal. Et pour une fois GG a pas tout a fait tort.