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| Sujet: L'ingrédient secret de toute salade : l'arsenic. [Moi] Ven 27 Juin - 13:25 | |
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☀ Nom : Ilievska, Ilinka — C'est joli, c'est charmant et t'as vaguement l'impression de te répéter. Mais il n'y a pas grand chose à raconter là-dessus, c'est juste ses parents qui ont pété une durite et qui lui ont foutu ce prénom. ☀ Surnoms : Linka, Ili, pour vous, mes amis. Ses parents penchent plutôt pour Tvrdoglava, ou tête de mule pour les plus locaux. ☀ Âge : 17 piges, c'est beau la jeunesse ☀ Sexe : Féminin, et j'ai vérifié ☀ Anniversaire : Le 2 août, mon petit gars, et ouais, en plein été, si ça, c'est pas la classe. ☀ Orientation Sexuelle : Hétéro, dans le genre, sûre à 100%. Promis juré. Elle a vérifié. ☀ Niveau Scolaire : 17-18 - Cycle Intermédaire ☀ Numéro : T'abuses, mon petit gars. | Attends, attends, t'as pas vu le meilleur :
☼ Pays que vous représentez : Ancienne république de Macédoine, bien qu'elle usera toujours du terme si simple de "Macédoine". Ca fait hérisser les poils des grecs et ça regonfle l'égo, c'est merveilleux. ☼ Langues que vous parlez : Question de logique, macédonien. Ce seront un peu con sinon, t'imagines, tu comprends même pas la langue de ton pays. Après il y a l'anglais. Là, c'est parce qu'elle a pas trop eu le choix en venant ici. Elle le parle avec l'accent, en butant sur les mots de plus de trois syllabes; Et pour finir, il y a les trois mots qu'elle pipe en albanais, mais ça, c'est un peu à contre-coeur. De la survie élémentaire en cas d'attaque verbale, rien de plus.
☼ Histoire Personnelle :
Spokje, 6 août 1996. Suzana rentre chez elle, serrant doucement contre elle une petite chose inerte. Zoran l'attend, affalé dans le canapé, à ne rien faire. Lorsque la porte s'ouvre, que la femme encore un peu ronde pose le premier pied dans la maison, il se lève d'un coup de son fauteuil. Elle lui tend la petite chose, il la prend délicatement, en soulevant le drap qui retombait à peine par dessus. C'est un beau bébé, un peu trop petit pour ce qu'il est, mais déjà adorable. Une petite touffe de cheveux est emmêlée, les yeux sont clos et les joues pleines appellent au pincement. Zoran jubile intérieurement, mais ne laisse rien paraître, de peur que son enthousiaste le fasse lâcher le bébé. Il sourit un peu son épouse, qui retire ses chaussures.
« Elle te ressemble. Elle a tes petites joues. »
Suzana fixe son époux, l'air agaçé.
« C'est tout ce que tu trouves à dire ? Que j'ai les joues rondes ? Merci ! »
Et sans en dire plus, se précipite dans la cuisine en claquant la porte. Zoran se retrouve seul, le bébé dans les bras. Il soupire, il n'a pas envie de se disputer aujourd'hui. Il tient dans ses bras son bébé de quatre jours. Ilinka.
Spokje, 2 août 2006. Dix. Elle peut compter sur ses mains le nombre de ses années. L'an prochain, elle ne pourra plus. C'est le première chose qui lui est venu à l'esprit, en se levant ce matin-là. C'est un 2 août, le soleil tape fort dehors. Elle n'a pas envie d'ouvrir les volets, ça lui fera mal aux yeux. Elle n'a pas envie de sortir de sa chambre, ses parents sont là. Ils attendent qu'elle se lève, mais elle n'en a pas envie. Ce sont des attardés, comme elle se plait à le dire. Ils vivent dans un vieux monde, avec de vieilles valeurs. Et elle trouve ça dommage pour la Macédoine. Ca a dix ans, et ça pense à la politique. Elle n'y connait rien. Mais ce qu'elle sait, c'est que ses parents ne sont pas à l'image du pays. Sa mère ne travaille pas, elle reste à la maison pour les tâches ménagères. Son père, lui, travaille. Mais il ne fait rien à la maison. Et quand il rentre, il allume son poste de télévision, et attend. Il s'oublie complètement devant, jusqu'à ce que son épouse passe et s'en plaigne. Et alors, ils se disputent, il se lève et la claque. Le choc souvent violent fait taire Suzana Ilievska. Et elle s'enferme, en pleurs, dans la salle de bain. Ce n'est pas encore arrivé aujourd'hui. Mais Ilinka a horreur d'y assister. Son père, en colère, a tendance à lui crier dessus aussi, après. Et elle n'aime pas. Aucun gosse de son âge n'aime ça. Et pourtant, ça arrive souvent. Bien trop souvent. Une majorité de ses amies sont dans ce cas. Et toutes, sans exception, se voient déjà mariées, à rester chez elles. Cela fait vomir Ilinka. Non, décidément, elle ne veut pas sortir.
Elle tourne la tête vers la fenêtre. Oh, et puis zut. Elle s'en approche, l'ouvre. Et doucement, se glisse à l'extérieur.
Spokje, 2 août 2008. Douze ans. Douze ans, et ce choix. Ce choix qui a dû mettre tant d'autres enfants dans le monde, dans un tel embarras. Partir, quitter sa patrie, pour aller aux Etats-Unis, dans une école prestigieuse. La gloire d'un côté, les études, le prestige. Et de l'autre, sa patrie, son chez soi, là où on est né. Elle joue celle qui hésite. Mais son choix est déjà fait depuis longtemps. Elle veut s'en aller, partir loin de sa famille, de ce père qui se ramollit, de cette mère qui ne parle même plus, de ces amies qui rêvent de mariage, de ces amis qui vouent une haine sans fin pour tout ce qui n'est pas dans les normes. Elle a beaucoup trop de mal avec ça. Elle aime son pays pourtant. Elle aime sa culture, le combat que le pays mène depuis si longtemps. Les danses et les chants, les tenues en rouge qui volent et les sourires de tous quand vient le temps des fêtes. Elle aime hurler à l'incapacité des albanais ou des grecs, se la jouer grande patriote. Mais elle déteste cette peur du changement qui est bien trop encré dans le pays. On a des valeurs, on en change pas. C'est tout. Elle déteste ça. Elle fait semblant de réfléchir. Sinon, son père comprendra qu'elle fuit cette vie. Et jamais elle ne pourra partir, car il voudra la « recadrer ». Alors, pour ses douze ans, elle a préparé un discours, dans lequel elle leur annonce qu'elle s'en va. Elle va aux Etats-Unis pour la Macédoine. Pour que son image change. Pour que la Macédoine change. Elle termine. Ses parents sont sans voix. Et elle se prend une claque.
Mais un mois plus tard, elle est dans l'avion.
Académie Hetalia, 2 août 2012. « Cher journal,
Il faut que je te raconte un truc génial ! Non, sans déconner, aujourd'hui, j'ai eu 16 ans. Je me sens vieille. Je veux dire, 16 ans, c'est pas encore tout à fait vieux. Mais quand même. Ca fait 4 ans que je suis partie. QUATRE ANS. Il m'a encore appelé pour que je rentre à la maison pour l'été. Je ne sais pas. Il avait l'air triste. Tu crois qu'il l'est vraiment ? Je suis bien ici. C'est sans doute les 4 années de ma vie les plus ....Les plus cool de toute ma vie. Je n'ai pas envie de partir.
Et il faut vraiment que je te donne un meilleur nom. »
☼ Famille : Que dalle, l'ami. Elle considère les balkans comme des frères d'infortune, un truc comme ça. Mais globalement, elle aime personne assez pour les considérer de sa famille.
☼ Vous avez l’air de quoi ? Elle a l'air d'une patate en robe, mais une patate très souple à la grande gueule. Ca, c'est surtout dû à ses hanches qui prennent un peu trop de place, et pas forcément dans le bon sens. Ca la complexe pas des masses, elle assume parfaitement. Elle a appris la technique du cheval, celle où tu donnes un gros coup de fesses et t'as l'autre qui s'envole sur le coup. C'est génial. Et parce que Dame Nature s'est dit que l'égalisation, c'est pour les nuls, elle lui a foutu une taille fine et des seins complètement absent. Elle a le torse de la gamine à peine pubère, celle qui se vante de pouvoir enfin porter des brassières. A la différence que Linka, elle, elle s'en vante pas des masses. Elle s'est surtout mise à parier sur son soutien-gorge bonnet B légèrement rembourré. Donc non, finalement, c'est plus une poire. Une poire en robe, qui a des petits bras un peu musclés, un peu gras, mais qu'elle aime bien quand même. Une poire en robe, avec ses cuisses qui en impose, mais ses jambes toutes lisses, tellement que tu pourrais glisser dessus. Une poire en robe, qui se cambre en grimpant sur huit centimètres de talons pour faire oublier qu'elle ne dépasse pas le mètre soixante au naturel. Bref, c'est une poire en robe qui a appris à faire de son faciès, de ses cheveux, de ses manières, quelque chose de pas trop mal pour combler un peu. Elle a le visage ovale, avec ses joues élastiques et roses, pas rose effet brush, mais rose effet "je me suis tellement gratté, j'ai deux plaques rondes de chaque côté". Riez, c'est naturel. Au milieu de ça, il y a son nez fier, son nez de grec, celui qui crie "J'EXISTE", et qu'on peut pas louper. Il aurait pu être la source de tous ses complexes, mais complexer, c'est pour les lavettes, très peu pour elle. A la place, elle joue la carte sarcasme et te remballe gentiment. Donc pas un mot sur l'immense cap qu'elle a au milieu du visage s'il te plait, c'est pour ta fierté que je dis ça. De chaque côté, il y a ses yeux. C'est ce qu'elle préfère chez elle, et pourtant, ils n'ont rien d'extraordinaire. Déjà rien que la couleur, c'est banal. Ils sont noirs. Pas bruns caramel, brun châtaigne ou brun chocolat, non, que dalle, ils sont noirs. Comme la nuit, comme l'ébène, comme l'oeil au beurre qu'elle va te coller. Ils brillent même pas, ils sont presque éteints, à te fixer en silence comme si elle te détaillait. Ce qu'elle fait sans doute d'ailleurs. Mais ce qu'elle aime avec eux, c'est leur forme. Elle a des yeux de chat, presque, avec de longs cils, qui attire le regard apparemment. Ca, c'est ce qu'elle dit. La vérité, c'est qu'ils sont beaux et on s'en fout. Dans le reste pas trop mal, y a ses lèvres, certes plutôt ordinaire, mais toujours peinturées d'un rouge plus ou moins vif. Il y a ses sourcils, à la forme presque atypique, mais qu'elle aime bien. Jamais une pince ne s'en approche, et cela se voit. Mais qu'importe. Ils sont expressifs, ils sont imposants, et finalement, on les voit plus que son nez. Quoi de mieux ? Pour finir sur la partie physique pur, il y a sa chevelure, longue jusqu'aux omoplates, ondulées au naturel, bouclés quand elle a dormi avec ses tresses immondes. Fut un temps, elle avait encore une frange droite, mais la flemme l'a emporté et finalement c'est pas plus mal ainsi. Quelques mèches lui retombent en encadrant son visage, poursuivant la lignée d'une raie au milieu. Le plus souvent, elle les détache. Parfois elle se fait une couette, un chignon, voire une tresse quand elle danse. Elle y glisse des fleurs rouge, des semblants de coquelicots brodés, attachés à des barrettes dorés. Rouge et or, c'est la beauté absolue. On le voit même à ses tenues, qu'il s'agit là de ses couleurs fétiches. Je n'en dirai pas plus. Bref. Ilinka, c'est une poire pas trop mal qui porte des robes et des jupes, en se torturant à coup de talons. Talons plantés dans les orteils des abrutis passant, mais c'est un détail. ☼ Ça se passe comment dans votre tête ?
“ Nan, mais chut. Je te vois venir, avec tes gros sabots, tu vas écrire trois trucs en mode grand poète, ça va être juste dégueux. Et ils auront de ces idées sur moi, non, vraiment, je préfère le faire toute seule. Au moins si ça casse, je saurai de qui c'est la faute. Eux.
Moi c'est Ilinka. Mais ça, vous le savez déjà. Y a l'autre qui rabache ça depuis tout à l'heure, Ilinka par-ci, Ilinka par-là… Je me demande bien ce que vous pouvez vous imaginez là, tout de suite, de moi. Pas que ça m'importe réellement, plus que je suis curieuse j'imagine. Rien que la description physique. Elle est pas bien fausse. Juste un peu bizarrement tournée. Quelqu'un a déjà écrit sur votre corps comme ça ? Même pas en mal pour vous blesser, juste vous décrire tel que vous êtes. Ca a un quelque chose d'étrange. Je n'aime pas du tout.
Je vais vous le dire direct. Je m'en fous de ce toutim. Je m'évite juste une humiliation. Et j'évite les délires de l'autre. Elle vous dira, je suis honnête, sincère, véritable. Non, je dis juste ce que je pense, sans détour. Parce que tout d'abord, ça pèsera moins. Je n'ai pas à me retenir de dire certaines choses et je ne mens pas. Les autres savent ce que je pense, ils n'ont rien à craindre, vraiment. Et ensuite parce que ça force l'honnêteté des autres. L'imbécile heureuse qui piale qu'elle vous aime, je ne dis pas, on peut lui mentir. Mais ceux qui vous fixent dans les yeux, ceux qui ont l'air impassible, ceux qui s'en foutent, dès qu'ils disent la vérité, sans exagération, sans sarcasme, eux, ça marche. L'autre les prend au sérieux, et il se voit même forcé de l'être également. J'avoue. Ca revient à de la bête manipulation. Mais c'est ainsi que le monde tourne, non ?
De toute façon, mentir, c'est comme la broderie. Il faut connaitre l'ensemble, ne jamais rater un détail. L'harmonie, c'est le tout. Moi je brode. Des motifs, éternellement les mêmes. Mais les motifs d'une tradition, j'invente rien. Mes mensonges, c'est pareil, j'invente rien. Je ne sais pas faire. Ce serait comme me lancer à l'aventure dans la broderie, ça m'intéresse même pas. C'est ridicule. Et ça te retombe toujours sur la gueule.
Je sais pas ce que je suis censée dire d'autre. Il parait que je suis susceptible. J'aurais tendance à tiquer facilement, à prendre un peu tout au premier degré. La vérité, c'est que je ne pige pas toujours ce qu'on me dit. Et que des fois, j'ai salement l'impression qu'on se fout de moi. Mais en même temps, faut les entendre les autres. Vous savez ce qu'ils disent ? Des tas de conneries, bourrés de clichés, de stéréotypes, c'est juste désespérant. Et ce sont de tels gamins ! Ca se dit adultes, futures nations ? Mais oui, bien sûr ! Je demande à voir.
Non, j'ai bien fait d'empêcher l'autre. Elle aurait dit que je suis trop brutale, que je suis comme une porte qui se ferme sur le nez des autres. C'est faux. Je sais me montrer amicale, parfois. Je suis pas tout le temps sur la défensive. Rien qu'un détail, je ne me bat pas. Parce que c'est une perte de temps, que c'est puéril et que je n'aime pas ça. Mais on va ignorer la dernière partie de la phrase, mh ?
On dit que je ne rigole jamais. Faux, encore une fois. Je ris. Il semblerait juste que mon humour diffère de l'humour moyen ici. Ils sont presque insultants ici. Ou idiots. Quoique dans le dernier cas, c'est parfois agréable. Dans certaines proportions… C'est presque touchant.
Bref, je ne suis pas froide. Je ne suis pas distante. J'ai juste du mal avec les autres. Oui. Vraiment.
Et c'est tout ce que j'avais à dire. L'autre, tu te tais. Je te vois venir. ”
☼ Ce que vous aimez : Les fleurs, le rouge, l'or, la danse, la mode, les couinements que tu pousseras quand elle te fera rencontrer le mur et tout ce qui suivra. ☼ Ce que vous n’aimez pas : Tout le reste.
☼ Talents particuliers : Elle danse, bien. Elle est souple, vachement. Mais que dalle tu mates. ☼ Habitudes/Tics : L'éternel roulage de yeux pour cause d'abrutisme ambiant.
☼ Clubs dont vous faites partie : Le club de danse, mec. Pas la meilleure, sans doute, mais j'exagèrerai pas en disant que c'est la plus investie. Principalement parce que ce club, c'est un peu toute sa vie. ☼ Loisirs : Le shopping est un loisir à temps plein, quand elle n'est pas occupée à écraser les orteils de ses voisins ou à danser dans son coin. Yep. ☼ Poste/Emploi : Un truc dans un café. C'est passionnant, elle adore. Et elle a un peu menti sur son âge pour l'avoir alors chut, on ne dit rien. Moi aussi, je pète la classe :
☀ Surnom : Jo. ☀ Âge : 20 ans, déjà. ☀ Comment vous avez connu le forum ? J'ai posé mes miches dessus il y a genre, trop longtemps maintenant. ☀ Des commentaires ? Que dalle, l'ami. ☀ Voulez-vous un tuteur ? cARREMENT- euh nan je te love, je connais le coin. Je crois. ☀ Et pour finir, le fameux code secret ! Dis-moi que c'est le même. Ma flemme immense vient de s'abattre sur ma petite (ou pas) personne.
Dernière édition par ARYM / Ilinka Ilievska le Ven 27 Juin - 21:51, édité 4 fois |
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