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[ Prusse ] Couronnement de Frédéric III

 
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MessageSujet: [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III  EmptyVen 16 Jan - 20:36






"
Le roi de Prusse, qui ne laisse pas d'avoir employé son temps,
dit qu'il n'y a peut-être pas d'homme qui ait fait la moitié de ce qu'il aurait pu faire.

"



Citation :
"Monsieur,

Dans le cadre de la recherche et de votre cursus scolaire, vous êtes convoqué à une quête du Projet Revival, salle PR, à 16h le Lundi 18 Janvier. Mr Gilbert Beilschmidt sera dispensé du cours de Stratégie Militaire ce jour.
Vous serez encadré par un professeur disponible à cette heure.

L'intelligence artificielle vous donnera les détails de votre mission sur place.

Cordialement,

L'administration."

[ Ce regard vide et robotique vous ne le connaissez que trop bien. Et le son de sa voix informatique aussi, alors qu'il répète toujours du même ton, toujours les même mots les avertissements à prendre en compte, ainsi que la mission qui vous attend. ]

Bonjour monsieur.

Veuillez prendre en compte les mesures de sécurité indiquées sur le règlement.
Si vous êtes malade, fatigué, blessé, ou autre, veuillez le préciser à votre professeur qui décidera ou non si vous êtes aptes à travailler.
Vous serez noté à la fin de cette mission.

Installez-vous sur les couchettes et placez votre tête et vos bras dans les zones appropriées.
L'écran sur votre gauche vous indique la date à laquelle vous allez être envoyé.

[L'écran affiche "1700. Europe. Cour de Vienne."]

Votre mission consiste à veiller au bon déroulement du couronnement en accompagnant le Duc et futur Roi prussien Frédéric III.

[ http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Prusse#La_fondation_du_royaume ]

La synchronisation commencera dans trois... deux... un....




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MessageSujet: Re: [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III  EmptyVen 6 Fév - 18:17

      Il avait esquissé un sourire satisfait.
À la vue du lieu et de la date , Gilbert ne regrettait déjà plus d'être dispensé de sa matière favorite. L'Académie venait de lui faire un splendide cadeau d'anniversaire.
Les mécanismes et les étapes de l'exercice, la moindre seconde, le Prussien les connaissant maintenant par cœur. Il avait appris le rythme de ces séances et la voix, pourtant froide et électronique, de l'ordinateur, prenait peu à peu une couleur familière aux oreilles de l'élève.  Comme si, chaque fois qu'il venait s'installer dans cette assise, c'était pour venir voir une vieille connaissance.
Il était temps. Le compte à rebours terminé, Gilbert clôt ses yeux, et un sourire fier sur les lèvres, sa conscience sombra, pour un instant. Un bref instant, si court que l'albinos n'avait même pas eu l'impression de s'endormir. Et un sourire fier sur les lèvres, il rouvrit les yeux sur le paysage clinquant, le pimp  de l'époque, de la Cour de Vienne.

Il flottait dans l'air un parfum qui semblait familier, presque nostalgique, aux sens du Prussien. Il était debout, fièrement dressé sur ses deux jambes, le menton haut, ainsi que son ego. Brièvement, il scruta sa droite, c'est là qu'il se tenait. Plus ou moins avec la même posture, Frederik Hohenzollern avait déjà dans sa tenue, la noblesse d'un Roi, sa droiture, et sa sévérité. Aucun sourire ou moindre vacillation de ses lèvres ne traduisait un quelconque sourire.
Davantage que son assurance, l'actuel électeur de l'Empire cherchait là, avant-tout, à montrer sa détermination.

Face à eux se tenaient, avec arrogance et austérité, Leopold 1er, Empereur du Saint Empire Romain Germanique et son représentant, un jeune garçon qui avait pour traits ceux qu'avait pu avoir le cadet de Gilbert à 10 ans. Mais aussi, aux pieds de l'Empereur, mais non moins condescendant, le représentant de l'Archiduché Autrichien qui affichait là le même visage que Roderich, aux grands désespoirs de Prusse. La seule tâche disgracieuse au milieu du décor somptueux.
Le souverain germanique releva légèrement le menton, d'un geste lent et précis. L'on ne pouvait nié qu'il avait son titre dans le sang. Il prit une profonde et silencieuse inspiration, comme s'il voulait s'imprégner de chaque parcelle d'air qu'il invitait dans son corps, après quoi il expira doucement, le regard déjà las de la conversation qu'il allait ouvrir.

«-Puis-je savoir, pour quelle raison vous vous présentez ici, accompagné de votre Brandebourg, alors que la rosée n'a pas encore disparue, mon cher Duc?»

Sa voix résonnait dans la pièce et dans les corps à une fréquence à la fois dérangeante et majestueuse.
Le Prince-Élécteur entrouvrit la bouche, puis la referma pour avaler sa salive avant de prendre la parole.

«-Votre grandeur, je viens ce matin vous faire par ma volonté de quitter, et ainsi clore, le poste d’électeur de l'Empire, que j'occupe actuellement.»

À l'annonce de l'héritier Hohenzollern, le sourire de Prusse s'agrandit tant dis que les figures des trois autres de déformèrent d'outrance.

«-Plait-il ? Articula le petit blondinet, dans la confusion la plus totale.
-En effet, MonSeigneur, une puissance, telle que je la représente,  mériterait de bénéficier d'un titre à la hauteur de son prestige, aussi, de Brandebourg je deviens Royaume et c'est un honneur pour moi que d'avoir le Duc Hohenzollern pour Roi.»

La stupeur frappa les visages de l'Empereur et du Saint Empire,  le troisième, lui, roula des yeux l'air de ne pas prendre l'albinos au sérieux.

«-Ainsi vous quittez votre poste d'Électeur pour devenir ''Roi de Prusse'' ?!»


Il eut un rire bref et moqueur. Sa tête, elle, marqua un bref mouvement de recule en prononçant ce titre. Comme s'il lisait un mot tout droit sortit d'un parchemin asiatique.

«-Mais mon cher Duc, qui donc vous couronnera ? Personne. Cessez donc vos absurdités.
-Dans ce cas, votre Grandeur, je n'ai qu'à me couronner moi-même, de qui d'autre ai-je besoin pour cela ?
-Messire Électeur, dois-je vous rappeler que nul ne peut être couronné Roi au sein de l'Empire ?»

L'Autrichien venait d'ouvrir la bouche en pensant tenir là sa meilleure répartie, du moins c'est ce que semblait traduire le léger sourire satisfait qui lançait froidement aux Prussiens.

«-Sauf votre respect, dois-je vous rappeler que je n'en fait pas partie.»

La réponse de l'albinos plongea la Cour dans un long silence gênant. Gênant pour les trois hôtes du moins, pour ce qui était de Gilbert et son dirigeant, ce silence était un cœur victorieux.

«-...Qu'il en soit ainsi...» lâcha l'Empereur, le ton affligé. «Je réunirais mes conseillers afin de rédiger le texte vous octroyant le droit à la couronne... que pourrais-je faire d'autre...»

Le souverain germain se replaça sur son trône d'un air détaché, le regard ailleurs.

Autriche soupira d'un d'exaspération en se pinçant les sinus, comme si le bref échange où il n'avait placé que   quelques mots, l'avait épuisé jusqu'à lui donner la migraine. Ce type de surjeu était du genre à agacer profondément  l'albinos, mais aujourd'hui, la réaction lui arracha de nouveau un sourire. Non pas qu'il avait cessé de sourire depuis son départ de la Capitale du Brandebourg, la Capitale du Royaume qu'il allait devenir. Ou depuis son réveil ce matin, pas moins non plus qu'à son entrée dans la Salle où trônait aujourd'hui l'Empereur sans voix face aus arguments imposés par Prusse et le Duc Frederik III.

«-Bien, j'imagine que nous sommes d'accord...»

Comme si tout cela avait été un arrangement à l'amiable. Non. Tout ce chemin, Gilbert et son futur ne l'avait fait que par pure convention. Histoire de dire qu'au moins, ils avaient prévenu. Et pour Prusse, une splendide occasion de narguer son cousin et son Némésis. Après tout, il avait toujours été connu pour la ramener dès que l'occasion se présentait et ce à toutes les époques. Alors, en voilà une belle. « Eh BIM !» comme dirait l'autre.
Les membres du petit conseil Impérial échangèrent un bref regard et Leopold 1er soupira lourdement, exaspéré et résigné. D'un bref geste de la main, aux allures d'agacement, il indiqua aux deux Prussiens qu'ils pouvaient maintenant se retirer. Il fallait surtout comprendre par là « Hors de ma vue, vous m'avez épuisé. », il avait été contraint d'accepter le fait que leur avait imposé le Duc et sa Nation, cependant il ne pouvait pas juste accepter, alors quoi de mieux que de montrer que l'on à les nerfs -et/ou l'orgueil- sèchement piqués pour marquer une opposition, juste pour la forme.

«-Empereur, Saint Empire, Duché... l'albinos prit soin de rappeler au brun ce qu'il était et ce qu'il restait, l'Archiduché d'Autriche, simplement... et ridicule aussi. ...mes hommages.

Le Duc suivi le retrait du Prussien d'une salutation de sa part, et après une révérence, les deux reculèrent d'un pas avant de tourner les talons pour quitter l'immense Salle.

Gilbert précédait son futur Roi d'un pas et avait un allure légèrement plus rapide et franche. Mais tout deux affichait un air des plus satisfait. Pas même le froid humide de novembre, à leur sortie, ne sembla les perturber.  Quand les quelques fous, ou malheureux contraints à être dehors rentraient les épaules comme si cela les tenait un peu plus au chaud, le futur Roi et son futur Royaume avançaient d'un pas décontracté, pourtant calculé. Cela soulignait toute leur prestance.

Jusqu'à la signature du Traité, l'homme et la Nation logeraient dans des appartements luxueux dans un petit domaine appartenant à la Maison Hohenzollern dans le sud de l'actuelle Allemagne, non loin de la frontière autrichienne.

Au matin de la signature, Gilbert c'était levé aux aurores. La conscience de l'élève s'éveilla un instant, le temps de réalisé qu'il s'était assoupi subitement, comme s'il avait eu un malaise, il n'avait aucun souvenir de comment il avait atterrit dans le lit de cette chambre somptueuse. Il avait juste sombré un moment, puis il s'était réveillé là. 
La Lune brillait encore. Le soleil, lui, ne montrait pas un rayon. En observant silencieusement le ciel sombre, Gilbert redevint Prusse. Il n'était plus l'élève de 20 ans né à Berlin le 18 Janvier 1995. Il était Brandebourg-Prusse, et bientôt il serait Royaume.

Après s'être préparé et avoir petit déjeuné brièvement, Prusse et son futur Roi reprirent la route de Vienne pour retrouver l'Empereur à la Cour et ratifié le bout de papier jaunâtre, qui s'imprégnerait de l'encre noire et serait orné du Seau Impérial.

Le Traité de la Couronne était signé.

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MessageSujet: Re: [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III  EmptyLun 13 Avr - 19:26

      Tout comme le jour de la ratification du Krontraktat, le matin du 18 Janvier 1701, Gilbert ouvrit les yeux comme après un black-out. Sa conscience s'éteignait un moment, et il ouvrait les yeux plusieurs semaines plus tard. Mais cela ne sembla pas le perturbé autant que d'habitude. Il commençait à s'y faire. Gilbert savait que c'était du fait qu'il était, en réalité, lié à cette machine Project Revival, et que son corps comme son esprit était sous le contrôle de l'intelligence artificielle.
Gilbert sachant cela, Prusse, inconsciemment le savait aussi. Il n'en faisait donc pas cas. L'élève et l'ex-Nation commençait peu à peu à se fondre l'un dans l'autre. L'albinos se sentait de plus en plus à l'aise dans ce ''souvenir'' recrée depuis une infime parcelle de sa mémoire coincé dans un bout de ses gênes. Si bien qu'il oubliait parfois complètement la réalité. Dehors. Hors de sa mémoire profonde ici réveillée.
Il avait la Prusse dans le sang, car il avait en lui son essence pure. Il partageait le sang de sa mère, ses souvenirs gravés dans son ADN étaient son héritage le plus précieux.

L'hiver humide du bord de la mer baltique faisait givrer la buée à l'extérieur des immenses fenêtres. Prusse était chez lui, à Köningsberg.
Il n'en avait aucune preuve réelle et concrète. Pas plus qu'il n'avait de preuve irréfutable que l'on était le 18 Janvier 1701. Aucun papier ou quelconque panneau ou autre n'affiche ''Bonjour Mon Seigneur Prusse, vous êtes ici à Koningsberg, Brandebourg-Prusse''. Aucun calendrier ou moindre pendule n'indiquait la date. Mais l'albinos le savait. Il savait tout ça. Simplement. Il le sentait au creux du ventre.
En le réalisant, il sourit en coin. Le temps était morne, le ciel fade et triste pourtant il se sentait la force de mille hommes.

L'humeur au plus beau fixe, le Prussien se vêtit. Lorsqu'il passa devant un immense miroir, il s'arrêta devant. Soudainement il réalisait qu'il avait prit quelques centimètres. Il regarda par terre comme pour vérifier que ses pieds touchaient bien le sol, et c'était bien évidemment le cas. Seulement le sol lui semblait un peu plus lointain.
De nouveau il reporta son regard sur son reflet et, oui, il avait bien grandit depuis le dernier souvenir qu'il avait de lui-même. Et à y regarder de plus près, il n'avait pas seulement grandit. Sa carrure aussi avait changée. Ses épaules étaient plus larges ses bras et ses jambes plus épaisses et puissantes. Sa taille aussi était plus large et en passant sa main sur son abdomen il constata également que ses muscles avaient gagnés en tonus et en souplesse.
Seules demeurait inchangées les cicatrices qui parsemaient son corps.

À cet examen agréablement surprenant, le sourire de la Nation s'agrandit. Il était définitivement un autre ''homme''. Comme s'il avait mué entre ses deux états de conscience. Cela était loin de lui déplaire et son narcissisme déjà bien développé ne fit que croître alors qu'il prit quelques minutes supplémentaires pour s'analyser.
L'étudie précise de lui-même terminée, il se vêtit, pour de bon cette fois. Pour l'occasion, on lui avait préparé une tenue des plus somptueuse, pour l'époque. Un pantalon crème, une chemise tout aussi immaculée que la chevelure du Prussien. Le tissu était noble et résistant, et coulait à la perfection sur la silhouette de la Nation. La veste noire, et la cape drapée rouge qui allaient habiller ses épaules avaient des boutonnières brodées de fils d'or et de laiton. Il avait même été prévu une fourragère double, elle aussi tressée aux fils d'or. Aux pieds, il chaussait des bottes cavalières d'un cuir de première qualité qui brillait d'un éclat mat.
L'on pouvait dire -pour l'époque- que la tenue de Prusse était des plus élégante pour la cérémonie à venir.
Prusse termina l'ensemble en habillant son col de la Croix de Fer et coiffa sa courte chevelure blanche en arrière. Difficilement, car cette dernière ne semblait pas aussi docile que celle de son cadet et sans cesse, quelques mèches retombait sur le front de la Nation.

Dehors, les cloches sonnaient la première heure du jour. Le soleil venait toujours de se montrer, timidement caché derrière une épaisse masse de nuages pâles.
Prusse quitta ses appartements et se dirigea vers la sortie. Il n'avait aucunement le temps, ni l'envie d'ailleurs, de déjeuner. Il aurait tout le temps de festoyer plus tard dans la journée. Devant l'entrée de la bâtisse, un carrosse tiré par quatre chevaux attendait. L'albinos grimaça légèrement, et en attendant que l'héritier Hohenzollern fasse apparition dans la cour extérieure, il demanda à ce qu'on lui selle un cheval.
Après une dizaine de minutes, Frederik III -prochainement  Frederik Ier- sortie, l'allure fière, presque autant que sa Nation. Au même moment, un valet s'avança avec un étalon préparé pour l'albinos.
Le futur Roi fronça brièvement les sourcils, l'air étonné.

«-Ne montez-vous donc pas avec moi mon cher?
-Oh ? ...Désolé, Mon Seigneur,  j'aimerais profiter de l'air au combien agréable ce matin. Prusse sourit et l'homme éclata d'un bref rire.
-Bien, bien... à votre guise mon ami.»

L'albinos ouvrit la porte à son souverain et ce dernier grimpa dans le véhicule, digne et fier. Gilbert referma derrière lui. Il rejoint sa monture et grimpa avec élégance sur la selle en cuir un peu usé. Un claquement de langue et un léger coup de talons lança tranquillement la bête. Le cocher suivi la Nation.

Lorsqu'ils quittèrent l'enceinte de la cour, tout un cortège attendait le futur Roi et sa Nation. La capitale était déjà réveillée et plus que jamais elle clamait sa fierté.
Prusse et  Hohenzollern, et tous dans le cortège recevaient présents et bouquet en l'honneur du Roi. À croire qu'ils rentraient victorieux d'une grande guerre. L'albinos rirait et souriait fièrement, envahit d'une joie et d'une force sans nom. À l'image de tous les prussiens. Frederik, par la fenêtre de son carrosse royal, lançait des regards complices et amusés à Gilbert en riant.
Quelle équipe ils allaient faire à la tête du Royaume. Sans nul doute que la Prusse serait une grande puissance européenne, si ce n'est pas la plus grande.

Prusse savourait l'instant. En véritable homme de spectacle, sur le devant de la scène, il galopait le long du cortège pour saluer la foule et prenait parfois sur son cheval, un enfant pour lui faire faire le tour du cortège, aller saluer Hohenzollern et le ramener, des étoiles plein les yeux,  à sa mère qui ne manquait d'avoir un sourire charmeur de la part de l'albinos.

La suite entière de drapeaux, de banderoles, soldats, cavaliers et quelques civiles parmi les nobles, arrivèrent à la Chapelle du Château de Köningsberg que Frederik  investirait à l’acquisition de son nouveau titre.
Prusse descendit de cheval et le pas fier, léger et la démarche souple, il entra dans la ''Maison de Dieu'' à la suite de son Roi. La foule à leurs talons s'installa à l'intérieur, partout où il pouvait y avoir une potentielle place. Assise ou debout, qu'importait. Tant qu'ils pouvaient avoir une vue décente sur la scène du couronnement.
L'homme de Foi et maître des lieux salua l'assemblée, le futur Roi et le futur Royaume. Un silence paisible régnait dans la bâtisse quand l'héritier Hohenzollern se tourna vers ses, dans un si proche avenir, sujets. Il entrouvrit les lèvres. Ses dernières s'étiraient en souriant fier et comme redevant. Le ton calme, mais la détermination dans la voix, elle jura fidélité au peuple de Prusse, et jura qu'il serait le digne Roi de lui et de sa Nation.  

«-...car nous méritons, d'être à la hauteur de notre grandeur, de notre puissance... Vous le méritez...»

À ces mots, Frederik regarda brièvement Prusse. À qui s'adressait-il ? Son peuple ou sa Nation ? Qu'importait aujourd'hui ils n'étaient qu'une seule et même entité sous le blason de la famille Hohenzollern et les armoiries Prussiennes.
L'héritier se fit acclamer et lorsque la salle reprit plus ou moins son calme, Gilbert s'avança vers l'autel et doucement il prit dans ses mains la couronne forgée pour l'occasion.  L'ex Duc se tourna vers la Nation, s'avança d'un pas, puis lentement il posa son genou droit à terre et baissa légèrement la tête. Doucement et sur les mots de l'homme de Foi et Maître des lieux, Prusse déposa la couronne au sommet de la tête de son Roi.


As a child you would wait
And watch from far away.
But you always knew that you'd be the one that work while they all play

Il recula d'un pas alors que le souverain se redressait et s'inclina légèrement devant lui.

The time will come, when you'll have to rise
Above the best, improve yourself
Your spirit never dies
Farewell, I've gone, to take my throne
Above, don't weep for me
Cause this will be the labor of my love

Pour Prusse commençait alors à se tisser les premières brides de son futur prestige en tant que Nation, le Royaume de Prusse.

Here we are, don't turn away now,
We are the warriors that built this town.
From Dust.
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MessageSujet: Re: [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III [ Prusse ] Couronnement de Frédéric III  EmptyLun 13 Avr - 21:44






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[Prusse est ramené à la réalité sans encombre. Le professeur ainsi que l'intelligence artificielle écoutent avec attention le rendu de sa mission. Les informations concernant sa performance apparaissent sur l'écran juste face à lui.]

Gilbert Beilschmidt : Votre performance a été évaluée à 17/20 selon les algorithmes. Vous gagnez 9 points.

La mission a été menée a bien, félicitations.

Veuillez vous retirer après vos 15 minutes de discussions réglementaires avec le corps enseignant.

[Le professeur présent lui apporte de l'eau, le faisant se remettre doucement de ce retour dans le temps. Échangeant avec lui quelques impressions sur ce qui vient de se dérouler.]





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