Sujet: Colombie ~ El Dorado come and play ♥ Dim 11 Aoû - 2:54
Au premier coup d’oeil
✯ Nom :MONTOYA Luz Marina [ Lumière Marine ] ✯ Surnoms :C'est vous qui choisissez, s'ils sont jolis et intéressants elle vous aime, s'ils sont désagréables elle vous flingue demandera gentiment de ne pas souiller sa dignité de si vile façon. C'est Luz pour les intimes, Marina c'est le prénom usuel. ✯ Âge :17 ans ✯ Sexe :Féminin ✯ Anniversaire :20 Juillet, date de la fête nationale colombienne (Indépendance de l'Espagne) ✯ Orientation Sexuelle :Globalement sexyphile. (ça dépend de l'humeur du moment) ✯ Niveau Scolaire :
17-18 - Cycle Intermédaire
Pour un peu mieux vous connaître
Fuego, fuego, fuego
❧ Pays que vous représentez : República de Colombia, République de Colombie. ( nommée ainsi en l'honneur d'un certain Christophe Colomb...)
"Se baña en sangre de héroes la tierra de Colón" "La terre de Colomb baigne dans le sang de héros" - Hymne national colombien
❧ Langues que vous parlez :La Colombie est bonne dernière dans le classement des pays sud-américains quant au niveau d'anglais. La blonde parle donc un espagnol correct quoiqu'un peu familier, mais elle a énormément de mal avec l'anglais, faute aux écoles médiocres dont la priorité est loin d'être l'apprentissage d'une seconde langue. Qu'à cela ne tienne, elle apprendra ! En attendant, elle communique dans un anglais ensoleillé, avec des "r" roulés et saupoudré de mots espagnols. Sa meilleure amie était une indienne de la tribu Wayuu, qui lui a appris un peu sa langue.
❧ Histoire Personnelle :
« Parler de la tendresse ce n’est pas oublier la charge de violence que nous portons, même si nous nous cachons dans une urne de cristal où il est interdit jusque d’en parler. Mais à quoi faisons nous référence quand nous parlons de violence ? Qu’y a-t-il de commun entre la violence urbaine des sicarios, le machisme de nos campagnes, les violences sociales, économiques et politiques, avec les différentes manifestations de la violence dans l’intimité ? Le facteur commun, c’est une action qui vise à empêcher l’expression de la singularité. »
- Luis Carlos Restrepo « El Derecho a la ternura » 1994
Maman m’a préparé un café et elle m’a ordonné de le boire, en me disant que c’est un oncle qui nous a rapporté ça de je-ne-sais-où dans le pays et que c’est un des meilleurs de toute la région. Et que les touristes ils vendraient leurs enfants pour en avoir du comme ça, qu’il est super cher, et super rare, et tout ça. C’est pas la peine d’essayer de me prendre pour une idiote, maman, mais c’est mignon d’essayer. Il a aucun goût ton café. Je le sais parce que j’en ai déjà goûté, du bon café colombien, de ceux qui sont un vrai plaisir pour les papilles.
Je sais pas si c’était bien légal, après tout le fils Rodriguez j’ai absolument aucune idée d’où il traîne dans son temps libre, mais il nous ramène toujours des trucs exceptionnels à manger et à boire. Des fois, il disparaît pendant des semaines. Et on l’attend sagement. Je fais partie d’un petit groupe de jeunes du quartier où j’habite à Bogota, et c’est lui le chef. Moi je suis entrée la dernière, après avoir passé les épreuves et tout ça. Voler quelque chose d’une valeur supérieure à 600 pesetas, se couper les cheveux et jurer au fils Rodriguez qu’on était avec lui. Il se prenait pour un caïd, alors que son père avait la plus grande maison du quartier… Moi j’habite dans un de ces bâtiments pas intéressants, à la devanture peinte en orange. Celui d’à côté est bleu. Ca pourrait être joli, si c’était pas dans un état aussi pathétique. Parfois le soir avec les garçons et ma meilleure amie on va squatter des zones où y’a personne, et on s’entraîne à faire des graffitis. Les miens sont loin d’être aussi jolis que ceux d’Esteban ou de José Luis, mais on fait ce qu’on peut. Au moins on rend un peu plus intéressants les murs ennuyeux et ternes du quartier. Ils se retrouvent décorés avec des visages et des mots, que je comprends pas toujours, mais au moins quand on les regarde, on n’a plus l’impression d’être au fond d’une rue métalisée, froide et grisâtre d’une grande ville qui était déjà vieille dès qu’elle est née.
Bref, je suis devant mon café, et je le regarde, il est noir et pas sucré, comme je l’aime. Mais il ne sent pas bien bon. Comme un peu tout ce qui m’entoure. Je regarde la télé dans l’écran des années 80 que ma mère n’a toujours pas jeté, et je vois les nouvelles de la ville. Monsieur un-tel a osé faire une critique sur un joueur de football qui ne lui plaisait pas, il a été flingué par son voisin dans le bar, sans sommations. Des manifestations éclatent un peu partout, le maire est démis de ses fonctions parce que c’est un type corrompu, oh, tiens, une information à propos du lait de mauvaise qualité qu’on nous vend tous les jours… Et alors, mon gars ? Tout le monde n’a pas les moyens d’aller faire ses courses dans les coins huppés. De toutes façons, j’ai pas besoin de bon lait de bonne qualité. J’aime pas le lait. Donnez-moi du soda en barriques et je suis contente, moi. L’autre jour je marchais sur le muret qui sépare les autoroutes principales de la ville, à des kilomètres de chez moi, et je me tenais en équilibre, là, à avancer. J’apprendrais plus tard que dans n’importe quel pays civilisé, on laissait pas ses gamins de 10 ans faire ça. Moi ça me paraissait normal.
La normalité, c’était de traîner là en pull et en jogging, aller à l’école vaguement, sécher beaucoup, rire, manger, piquer des chips à la banane plantain sur la devanture d’une épicerie, et fixer les montgolfières qui volaient au-dessus du plus grand parc de Bogota. La normalité c’était pour moi de me taire, de pas faire la maligne, de pas me laisser faire mais de pas non plus sortir de l’ordinaire. Dans les basses-terres d’où venait mon père, on laissait pas faire ce qu’elles voulaient aux filles. Une fois il m’a surpris en train d’essayer de danser sur un tube de raggaeton que j’écoutais en boucle, il m’a giflée et m’a confisqué ma musique. Saloperie. Un walkman que j’avais gagné à la force de mes bras. J’avais dû le piquer à un touriste dans le centre-ville. J’y tenais beaucoup à ce machin-là. Et puis j’aime bien danser. J’aime beaucoup mon père, je l’admire beaucoup et tout ça, mais c’est pas lui qui m’empêchera de danser.
Ah, oui, donc, mon café. Ma mère est devant moi et me fixe, avec son regard sombre de morena des andes. Je sais plus où elle est née, quelque part en Bolivie, ou aux Caraïbes, elle me l’a jamais vraiment explicité. Mais elle est jolie, ma mère. Elle parle pas des masses. Oui, maman, je vais le boire, ton café, je sais que j’ai pas le droit de te désobéir. J’ai le droit de désobéir à personne, de toutes façons. Ni à papa, ni à toi, ni au fils Rodriguez, ni au professeur qui me dit que je suis trop bavarde et trop insolente, ni à Dieu qui n’écoute jamais mes prières. Je lui ai demandé de donner un meilleur travail à papa, et d’avoir une réserve infinie de chips à la banane. Et bah j’ai reçu aucun des deux jusque là. Tout ce que j’ai eu depuis c’est des claques et trois frangines de plus.
Je bois. Maman me regarde et me raconte comment dans le temps, tout était bien pire. Que je n’ai pas à me plaindre. Que décidément, la jeune génération est trop gâtée, qu’elle n’a pas connu la Violencia et tout ça. Que j’y connais rien en politique. Que moi, quand je serais grande, je n’aurais pas à supporter les cris incessants des voisins qui se prennent la tête pour un peu de tôle froissée, que je n’aurais peut-être pas à subir un mari grognon et de la nourriture de qualité moyenne. Je lève les yeux au ciel, parce qu’elle sait très bien que je suis nulle à l’école, et que je n’ai aucune ambition à part celle de devenir le chef de mon groupe. C’est déjà bien, qu’elle me dit. Moi à ton âge, qu’elle me dit, je rêvais juste de pas me faire tuer au coin de la rue d’une balle perdue par les narcotrafiquants. Je lève les yeux au ciel. Elle essaye juste de me faire croire que le café est bon et que la vie n’est plus aussi dure qu’avant. Pareil que les messages du gouvernement : ça va mieux, tout va mieux. La Colombie va s’en sortir. De belles paroles en veux-tu en voilà. Je suis peut-être une gamine mais je sais que si je veux m’en sortir et habiter dans les beaux quartiers, je vais devoir étudier plus sérieusement ou partir ailleurs. Et sinon, je resterais là, et mes enfants aussi, et les enfants de mes enfants. Hé, je suis pas une grande rêveuse moi. A la télé parfois je vois des tas d’espèces de fleurs et d’oiseaux, et je m’imagine en train de voler dans une montgolfière, pour toutes les découvrir. Pour toutes les prendre en photo. Et puis ensuite je me dis, bah. Quelques dessins sur un mur, des couleurs un peu partout, et ça me va. Je reste à ma place. Ma meilleure amie m’apprend à parler sa langue indienne étrange qui me fascine, je la regarde coudre, le fils Rodriguez me provoque et on se bat dans la terre sèche, Esteban pleure parce qu’il s’est fait mal et qu’il dit que c’est ma faute… Je regarde mon grand frère et mon père de loin, eux qui comprennent tous les trucs d’adultes, eux qui comprennent pourquoi les messieurs qui nous gouvernent nous aident, nous mentent, eux qui savent où il faudrait être pour avoir une vie de rêve. Mais qui ne peuvent pas nous le payer.
Ce café n’est vraiment pas bon. Je le repousse sur la table et m’étale dessus aussi, mes cheveux noirs en bataille me cachent la vue, je n’ai plus envie de regarder ni la télé ni ma mère. Mes sœurs sont dehors en train de jouer, il fait beau. J’ai envie de courir partout et de rencontrer la ville entière. J’ai envie de demander à cette fille aux cheveux blonds d’où elle vient, comment va sa famille, pourquoi elle est là. J’ai envie de me balader partout, de rentrer dans toutes les maisons, de grimper toutes les collines, d’escalader toutes les montagnes, de courir partout et de danser. J’aime mon pays.
Ma mère me regarde avec un air plus sérieux encore soudain, elle me fait un peu peur, je lève des yeux mous vers elle.
« Tu as été choisie. »
On m’envoie aux Etats-Unis. Pour représenter mon pays. Dans une école avec plein d’autres étudiants venus de tous les pays du monde. On me choisit moi. Ca me paraît évident, soudain. La sensation que j’ai ressentie au moment où ma mère a essayé de me traduire approximativement la lettre était inqualifiable.
Luz Marina Montoya, l’heure est venue pour toi de briller.
❧ Famille :Panama (à voir avec la joueuse) serait potentiellement sa petite soeur/petit frère, quelque chose comme ça. Autrement au pays, elle a un grand frère de six ans son aîné, et des triplées de trois ans plus jeunes qu'elle.
❧ Vous avez l’air de quoi ?
La vie américaine et ses folies ont clairement changé son rapport à l'aspect physique. Au pays, l'essentiel était de se fondre dans la masse, ne pas se permettre trop de coquetteries, ne pas s'attirer les problèmes en s'habillant de façon trop excentrique. Un large pull, les cheveux noirs lâchés et en bataille, et peut-être de temps en temps un petit crucifix au bout d'une chaine. A son arrivée à l'académie, la colombienne avait été choquée par les jupes courtes, les tie-and-dye roses et bleus, les différents styles qu'elle pouvait croiser dans la rue : une farandole de couleurs et de variantes, des dessins ambulants parfois qui se pavanaient sans honte aucune.
Qu'à cela ne tienne. A 14 ans, après un petit temps d'adaptation et de réflexion, elle décida d'investir dans une garde-robe digne de ce nom et surtout, -surtout- une autre couleur de cheveux. Après plusieurs ratages magistraux pour avoir exigé de le faire elle-même, elle ravala sa fierté et offrit la catastrophe capillaire aux soins d'un coiffeur qui lui transforma sa touffe brune et jaune en joli blond, comme Shakira quoi. (oui elle est fan au cas où ça se serait pas remarqué mais elle l'accepte pas en public parce qu'elle essaye de pas passer pour une kikoolol...kikoolol qu'elle est, bien évidemment, mais passons-)
A l'heure actuelle, la jeune femme se pavane à son tour comme une américaine, le dernier denim à la mode sur les fesses, des petits hauts de toutes les couleurs (qui ne montrent pas vraiment son décolleté même si elle porte force push-ups pour essayer de compenser le fait que ses seins ne sont vraiment pas du gabarit de Marilyn Monroe, son plus grand regret dans la vie), des jupes des robes des sacs à patate, n'importe qui lui plaît et qui lui passe sous la main devient un nouvel accessoire de mode. A sa sauce. Elle fait en effet de son mieux pour suivre les courants américains mais concrètement elle est trop impulsive pour prendre assez le temps de réfléchir à ses ensembles. Donc allez, on opte pour le haut rouge vif et le slim vert avec le cardigan à fleurs. Et les baskets blanches. Bref du n'importe quoi pourvu qu'elle ne passe pas inaperçue.
Parfois elle se fixe dans le miroir et réfléchit à ce que la chirurgie esthétique pourrait faire pour elle : ces yeux marrons, c'est possible de les rendre bleu lagon avec un coup de bistouri ? hmmm non. tant pis. Remarquez, c'est joli aussi le marron. Marron chocolat, pétillant, qui vous ensorcelle- oui bon, peut-être pas, mais des yeux marrons ça à le mérite de rendre plus caractérielle qu'un bleu de tapette. Exactement. Bon, on laisse les yeux tels quels alors.
Le nez ? trop petit, trop rond, trop plat ? C'est fou comme on ne pense pas assez souvent à regarder son nez, qui est là en plein milieu de la figure, qui construit votre face... Elle le palpe un peu et se dit que s'il était trop pointu elle ressemblerait à une coquine de site de cul bon marché. Là au moins elle garde un petit air espiègle et innocent... Bon. Le nez aussi on n'y touche pas. Il est génial.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la fausse blonde est occupée à prendre des poses devant son miroir, à faire la duckface pour elle-même, en se disant qu'un peu de collagène ça ferait pas de mal, pour avoir une grosse bouche pulpeuse- et puis finalement, elle ressemblerait vraiment trop à une actrice de cul, déjà que la peau bronzée et la blondeur factice ça aide pas à avoir l'air innocente... Smouac au miroir. "Guapa mamacita."
Et quand elle enfile sa petite tenue du jour, elle fait une petite danse douteuse pour que le jean passe et pour pouvoir fermer les boutons, hors de question d'acheter du 38, ça sera forever du 36, tant pis si ses hanches de jeune femme en fleur ne sont pas d'accord. Avec son mètre 71 il est hors de question qu'elle se retrouve avec le cul de Nicki Minaj. Quoique, pour twerker ça serait plus efficace... Elle se fixe un moment, dos au miroir, et s'imagine avec un gros fessier moelleux et tremblottant à la place de ses petites fesses plates.
Hmmm. No thanks.
Elle passe aux chaussures, et là par contre, en fixant ses pieds, elle se dit que c'est trop cruel d'avoir des orteils aussi laids alors que tout le reste est quasiment parfait. Peu importe la cellulite, les petits seins, les oreilles un peu trop larges, les yeux marrons, les cheveux secs. Mais alors des orteils moches c'est vraiment un petit coup bas sadique de la part de dame nature.
❧ Ça se passe comment dans votre tête ?
Un petit magazine de mode inutile et un petit test de personnalité entre les mains, la blonde observait les questions stupides du QCM en mordillant son crayon. Son mercredi après-midi allait être consacré à l'occupation la plus importante d'une journée d'été : les questionnaires de petite midinette.
"Etes-vous plutôt sucrée ou salée ?"
Quoi, c'est une métaphore ça ? C'est une bonne question. Fixant le plafond, elle se demandait quoi répondre. Elle-même se savait impulsive, parfois agressive, incapable de rester silencieuse devant l'injustice. Susceptible, elle pouvait facilement s'emporter et balancer des objets à travers la pièce pour exprimer son mécontentement, et elle n'avait aucune peur de la violence physique. Qu'un type vienne la confondre avec une minette qu'on pouvait siffler impunément dans la rue et sa descendance s'en verrait altérée : on pouvait donc aussi la qualifier d'irréfléchie, parfois irresponsable, inconsciente même. Elle voulait tout tester et tout vivre, et tout publier sur Facebook en tagguant n'importe quoi, juste pour se faire remarquer. Regardez-moi bande de larves, j'existe, je ne suis plus la petite chose qui s'écrasait devant toute forme d'autorité masculine. J'existe et je ne suis pas la future nation des terroristes et des dealers de cocaine : je suis une grande nation avec une culture fascinante et de la bonne boustiffaille, et je suis carrément sûre de moi en plus de ça. Et j'ai de jolies photos instagram. Ah. On pouvait donc ajouter à sa liste de défauts son incapacité à se concentrer et à suivre un chemin de pensée régulier, et son manque caractéristique de modestie, doublé d'une simplicité d'esprit caractéristique de la jeune kikoo sûre d'elle. Salée, donc ? Elle approcha un peu le crayon de la case, avant de réfléchir encore un peu.
Elle se savait aussi sucrée, comme un bon café au lait le matin. Tactile et souriante, toujours prête à faire tout et n'importe quoi, et toujours prête à rendre service à ceux qu'elle avait élu dignes de son affection (c'est à dire beaucoup de gens, comme elle est incapable d'être sérieusement rancunière). Evidemment, son côté tactile pouvait rapidement être considéré comme largement envahissant, voire gênant ; mais elle ne perdait pas espoir, le pire des petits chieurs pouvait finir par être sympathique si on l'enquiquinait assez souvent. Son enfance lui avait appris à n'avoir peur de personne et donner à tout le monde sa chance. La demoiselle a le compliment facile et compte bien faire profiter de la chaleur sud-américaine tous ces petits coincés venant de contrées où le corps est considéré comme un tabou. Et peu importe de passer pour une impolie- elle n'est qu'amour brut, comment pourrait-elle être malpolie ?
Bon. Après réflexion devant le magazine, cette première question était idiote, elle s'octroya donc le droit de cocher les deux cases.
"Etes-vous une grande romantique ou une libertine ?"
Ca aussi c'est incompatible ? Questionnaire à la con ! Hop, les deux cases cochées aussi.
"Etes-vous plutôt girly ou garçon manqué ?"
A croire que le monde des fashionistas fonctionnait de façon exclusivement binaire... Irritée par les stéréotypes, la fausse blonde marmonna en espagnol, et cocha la case "girly", parce qu'elle considérait qu'elle avait passé son époque garçon manqué ; et puis finalement non. Elle cocha les deux.
Finalement, ce questionnaire commençait à l'embêter. Elle se redressa dans son lit et s'observa dans le miroir.
Elle comptait bien représenter la Colombie après ses études. L'Amerique lui avait peut-être permis de s'autoriser des folies, mais elle n'oubliait pas d'où elle venait, et lorsqu'elle reviendrait au pays, elle savait qu'elle ne pourrait plus se comporter comme une petite idiote. Le poids des responsabilités se faisait déjà sentir : et elle en ressentit une immense satisfaction. Fière et ambitieuse, elle ne laisserait personne la surpasser pour le rôle qui lui était destiné. Elle affronterait les difficultés comme elle l'avait toujours fait, avec dignité, et sans se laisser abattre.
❧ Ce que vous aimez :
Le café. Le chocolat. Le café au chocolat. Elle aime les gens souriants et avenants, elle aime danser et évacuer toutes les tensions de l'académie et des études en passant de longues heures après les cours à danser. Elle s'est remise à la guitare et compte bien grimper les échelons sans tarder. Elle aime son pays et sa langue, et raffole des discussions avec d'autres nations hispanophones, avec leurs petits accents adorables. Elle adore aussi tagguer les murs, bien que les occasions ici à l'académie soient plus réduites, l'obligeant à se balader dans des coins un peu douteux de la ville en survet pour pouvoir garder la main. Elle adore les sensations fortes et le grand air, et elle adore être en hauteur, notamment à la montagne. La famille est essentielle pour elle (à en juger par ses douze albums photos dans sa chambre et le nombre de photos parfaitement inutiles d'elle et ses frangins sur Facebook...) et ils lui manquent terriblement, ce qui fait que dès qu'elle s'entend bien avec quelqu'un elle l'assimile à sa famille. Elle subsiste à base de sodas, ceux aux fruits étant ses préférés. Pourvu qu'elle ait sa dose de sucre. Elle adore les apéros et les longs dîners, les discussions enflammées, les soirées arrosées, sortir avec des types et les recaler le lendemain, vivre au jour le jour et prendre des risques dès qu'elle a l'occasion.
❧ Ce que vous n’aimez pas :La cocaïne. Que les gens pensent que dans son pays tout le monde carbure à la coke et risque de se faire tuer à tous les coins de rue. En fait, elle déteste les stéréotypes concernant son pays. Elle ne supporte pas les gens méprisants qui se pensent meilleurs que les autres simplement parce qu'ils existent, ce qui comprend les gros machos et les petites pimbêches, et toutes les personnes qui essayent de la contrôler. Elle aimerait être plus agressive verbalement, mais on ne renie pas 11 ans à apprendre à fermer sa gueule, ce qui l'empêche parfois de dire ce qu'elle pense directement, l'obligeant à sourire hypocritement- comme tout le monde. Elle a une sainte horreur du gaspillage et du blasphème.
❧ Talents particuliers :Tout ce qui est musical (danse, chant et instruments) font partie de ce qu'elle aime faire et qu'elle maîtrise le mieux. Elle a un talent inné pour s'occuper des animaux mais elle est trop changeante pour en choisir un pour l'instant. ❧ Habitudes/Tics :La demoiselle a trop tendance à parler en espagnol plutôt qu'en anglais. Elle a aussi la mauvaise habitude de changer de place tout le temps dans les salles de classe, parfois très inspirée pour travailler et parfois à moitié endormie de façon permanente : ça se ressent aussi sur ses notes, qui peuvent alterner entre excellentes et catastrophiques. Elle a aussi la mauvaise (?) habitude de toucher les gens avec qui elle discute, par réflexe, sans vraiment y réfléchir. Et se montrer un peu fouineuse.
❧ Clubs dont vous faites partie :Club de danse ❧ Loisirs :Danser, dessiner (enfin plus généralement peindre sur de larges surfaces, surtout de l'abstrait), elle aime aussi lire mais elle a la mauvaise habitude de commencer dix livres en même temps sans les terminer, déconcentrée par ses notifications facebook. Prendre des photos lui prend aussi beaucoup de son temps. ❧ Poste/Emploi :Employée dans une friperie mexicaine, ça lui évite d'avoir à trop parler anglais...
VOUS ! Oui, vous !
Surnom : Nia Âge : 23 piges Comment vous avez connu le forum ? Gné Des commentaires ? DC ! Encore moi D: Et pour finir, le fameux code secret !{pieds nuuus}
Dernière édition par Colombie/ Luz Marina M. le Mer 11 Sep - 11:55, édité 6 fois