▬ AU PREMIER COUP D'OEIL.
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▬ INFO DE BASE.
◆ NOM & PRÉNOMS ✯ Θεοδώρα Αριστειδης Théodora Aristidis (ancienne Madame Karpusi) ◆ SURNOMS ✯ Est un Professeur, pas de surnoms autorisés. Mais elle tolérera avec bienveillance que vous l'appeliez Mrs A., à l'américaine. ◆ ÂGE ✯ Clairement jeune et fraîche. (38 ans) ◆ SEXE ✯ Féminin ◆ ANNIVERSAIRE ✯ 23 juillet (selon le calendrier attique, début des grandes fêtes des Panathénées) ◆ ORIENTATION SEXUELLE ✯ Aah, la Grèce, patrie des pédérastes et de la poétesse Sapho, n'est-ce pas ? ...Non mais c'est quoi cette question, allez vous faire voir chez les Romains !
▬ POUR LES PROFESSEURS.
◆ MATIÈRE ✯ Enseigne avec (beaucoup trop de) passion les Mathématiques, principalement l'arithmétique et le calcul aux petites classes, et la géométrie appliquée aux plus vieux. Disons qu'elle est en charge des bases fondamentales (et absolument indispensables) des mathématiques. Même si en toute franchise, elle pourrait aussi bien se charger de l'Histoire, de la Politique, de l'Art de-... ◆ VOUS ENSEIGNEZ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ? ✯ Elle enseigne depuis huit ans à l'académie, et elle a déjà pu voir grandir de nombreux aspirants nations, sans que cela entame sa passion pour faire rentrer des centaines de formules dans la tête de ses élèves. ◆ VOUS ENSEIGNEZ A QUEL NIVEAU D’ÉTUDIANTS ? ✯ Primaire et adulte. Elle aime les challenges.
▬ DERRIERE VOTRE PC.
◆ PSEUDO ✯ AHA ◆ ÂGE ✯ HA ◆ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? ✯ EH ◆ DES COMMENTAIRES ? ✯ écrire ici
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▬ POUR MIEUX VOUS CONNAÎTRE.
◆ PAYS QUE VOUS REPRÉSENTEZ ✯ La Grèce Antique (à partir de 1200 av. J.C.)
◆ LANGUE QUE VOUS PARLEZ ✯ Et bien, suite à des études universitaires et une curiosité naturelle poussée, le grec ancien et moderne, le latin, le russe, quelques rudiments de perse et l'anglais.
◆ HISTOIRE PERSONNELLE ✯«Célébrons d'abord les Muses qui, dans l’Olympe, charment la grande âme de Zeus et marient leurs accords en chantant les choses passées, présentes et futures. Leur voix infatigable coule de leur bouche en doux accents, et cette harmonie enchanteresse, au loin répandue, fait sourire le palais de leur père qui lance la foudre. On entend résonner la cime de l’Olympe neigeux, demeure des Immortels. »
Petite, Théodora dévorait tous les livres d'histoire qu'elle trouvait, d'aussi loin qu'elle pouvait se souvenir. Et parfois elle se demandait s'il était normal de revivre chaque nuit les épisodes d'un passé aussi lointain, plus vivant que jamais dans ses rêves. Bien plus tard, elle apprendrait finalement que ce n'était pas normal, non, pas vraiment. L'héritage monumental du pays dans lequel elle vivait l'avait toujours passionné, bien plus que la nation actuelle. Les dieux et leurs querelles monumentales, leurs faiblesses et leur poésie la fascinait plus que l'église orthodoxe, malgré la gentillesse du pope en longue robe noire qui vivait dans son immeuble d'un quartier populaire d'Athènes. Par dessus tout elle aimait Athéna, protectrice de sa cité lorsque celle-ci n'était encore qu'une bourgade. Athéna, déesse du savoir, de la clairvoyance, de la stratégie militaire, de la victoire, des artisans, lui semblait une présence aussi familière que sa propre mère parfois. Et elle au moins, ne lui disait pas de sortir un peu le nez de son bouquin pour aller jouer avec les autres enfants. Théodora n'aimait jouer avec les autres enfants que lorsqu'ils l'écoutaient et la laissaient décider du jeu. Et par Zeus, ça n'arrivait pas souvent !
«Au commencement exista le Chaos, puis la Terre à la large poitrine, demeure toujours sûre de tous les Immortels qui habitent le faite de l'Olympe neigeux ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes de la Terre immense ; enfin l'Amour, le plus beau des dieux, l'Amour, qui amollit les âmes, et, s'emparant du coeur de toutes les divinités et de tous les hommes, triomphe de leur sage volonté. Du Chaos sortirent l’Érèbe et la Nuit obscure. L'Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui les conçut en s'unissant d'amour avec l'Érèbe. »
A l'université, Théodora faisait figure de bûcheuse. Encore. Elle avait cru qu'en entrant dans le temple du savoir, on la reconnaîtrait enfin comme une de ces figures antiques, un élève de Platon, d'Aristote, de Thalès, de Pythagore, un des disciples de la quête infinie du savoir, et qu'on lui donnerait enfin le respect qu'elle méritait. Mais non. Les étudiants préféraient porter des jeans pattes d'éph' et fumer des pétards en refaisant le monde plutôt que de s'enfermer dans la bibliothèque pour étudier les complexités des équations, les subtilités de la philosophie, la beauté des langues éteintes. Théodora ne pouvait s'empêcher de se sentir à la fois frustrée et supérieure, sentiment qu'elle connaissait déjà depuis un petit moment. Mais parfois elle regardait par la fenêtre et ses yeux tombaient comme par miracle sur le meneur d'une petite bande, son sourire charmeur, ses boucles brunes, son regard de velours créaient des frissons en elle qu'elle réprimait à grand peine. Et de temps en temps, dans le cours de politique qu'ils partageaient, il se retournait pour lui faire un clin d'oeil auquel elle répondait par un sourire rougissant.
« Rhéa, amoureusement domptée par Chronos, mit au jour d'illustres enfants, Hestia, Démeter, Héra aux brodequins d'or, le redoutable Hadès qui habite sous la terre et porte un coeur inflexible, le bruyant Poséidon et le prudent Zeus, ce père des dieux et des hommes, dont le tonnerre ébranle la terre immense. Le grand Chronos dévorait ses enfants à mesure que des flancs sacrés de leur mère ils tombaient sur ses genoux ; il agissait ainsi dans la crainte qu'un autre des glorieux enfants du ciel ne possédât parmi les dieux l'autorité souveraine : car il avait appris de la Terre et d'Ouranos couronné d’étoiles que, d'après l'ordre du Destin, un jour, malgré sa force, il serait vaincu par son propre fils et détrôné par les conseils du grand Zeus.»
Tout était arrivé très vite à vrai dire. Amoureuse, elle était tombée amoureuse, et il l'aimait aussi, et par Zeus, qu'elle aurait dû se méfier ! Les anciens grecs se méfiaient de l'amour charnel, eros, et lui préféraient philia, l'amour raisonné, l'amour tendre. Il y avait une bonne raison à cela. Lorsque vous raisonniez avec votre cœur, c'était beaucoup plus facile de vous rendre compte que garder cet enfant, décider de l'avoir alors que vous n'aviez pas fini vos études si envahissantes et que votre petit ami regardait déjà les autres filles, était la pire erreur du siècle. Bien entendu, voilà quelque chose que vous ne direz jamais à votre bébé lorsqu'il naîtra. Ça ne vous a pas empêché de le hurler en plein amphi à votre ex-petit ami qui a eu la bonne grâce d'implorer votre pardon. Qu'à cela ne tienne. On n'a jamais entendu parler d'une grande mathématicienne mère célibataire ? Pas de soucis, vous arrivez. Théodora a organisé un mariage express avec Monsieur Karpusi, un fameux bon à rien celui là encore, histoire que son bébé à naître soit reconnu par son père.
«Telles sont les déesses qui, dormant dans les bras des mortels, donnèrent le jour à des enfants semblables aux dieux. Maintenant chantez la race des femmes illustres, ô Muses harmonieuses, vierges de l'Olympe, filles de Zeus maître de l'égide ! »
Elle avait sans doute sous-estimé la dureté d'une vie de mère célibataire. Même avec ses parents qui l'aidaient comme il pouvait avec bébé Héraclès, elle avait l'impression de mourir étouffé. Elle n'en voulait pas à Héraclès, pour la bonne raison qu'il était l'enfant le plus calme et le plus tranquille qu'elle ai jamais vu. Mais étudier et gagner sa vie pour nourrir un enfant et payer un loyer n'a rien de simple. Encore moins lorsqu'on estime que la priorité réside dans cet ouvrage rare et ancien plutôt que dans du lait premier âge. Les débuts furent dur. Mais, Athéna soit louée, le monde finit par se rendre compte de son appartenance à la grande tradition mathématique et philosophique grecque. Elle publia ses premiers articles vers 27 ans, un mois après l'anniversaire d'un petit Héraclès de sept ans qui souffla très stoïquement ses bougies, et ce fut le début d'une certaine gloire parmi les élites intellectuelles et scientifiques. Pour en revenir à Héraclès, cet enfant n'avait vraiment pas l'air perturbé par grand chose. Théodora l'adorait, lui parlait des mythes et des contes, lui insufflait tout son savoir et lui hochait la tête qu'il avait tranquillement posé sur les genoux de sa mère. Bien qu'elle soit fière de ce petit garçon si tranquille, Théodora se demandait parfois où était passé la flamme contestataire qui avait brûlé chez son ex-mari et sa propre énergie dévorante chez ce petit bout aux yeux endormis. Lorsqu'Héraclès eut douze ans, une lettre arriva d'Amérique, lui demandant de venir à New York pour devenir le représentant de sa Nation. Et Théodora qui n'avait jamais trouvé d'intérêt à ce continent tout neuf vit partir son petit chat, si brave et souriant...
...Seulement pour le rejoindre quelques mois plus tard, lorsqu'une lettre l'informa qu'elle disposait d'un poste de professeur en tant que représente de la Grèce antique, dans cette académie si étrange qui devait former son bébé.
Extraits proviennent de la Théogonie d'Hésiode◆ FAMILLE ✯ Son fils unique et adoré, Héraclès. (Pour le reste des anciens empires, à voir au fur et à mesure avec les joueurs)
◆ VOUS AVEZ L'AIR DE QUOI ? ✯ - FC is Melina Kanakaredes:
Le profil grec n'est pas un mythe et Théodora en est la preuve. Son nez est long et droit, parfaitement droit et parfaitement long, et c'est l'une des grandes fiertés de sa vie car lorsqu'elle était enfant un de ses professeurs lui a dit qu'un long nez était un signe d'intelligence. Orgueil enfantin mis à part, la grecque n'est pas d'une beauté éblouissante, ne l'a jamais été, mais elle a un visage agréable et un corps qu'elle entretient avec soin, car une bonne santé passe par la tête et par le sport a-t-elle coutume de dire, refusant d'employer la devise latine « Mens sana in corpore sano » parce que son collègue romain l'emmerde à rabâcher des préceptes qu'il a piqué à la culture GRECQUE. Enfin. Elle a un teint très mate, méditerranéen, qu'elle ne doit certainement pas à de trop nombreuses siestes au soleil, elle est plutôt attachée aux sombres allées des bibliothèques, un visage ovale aux lèvres bien dessinées, et des yeux d'un joli gris-vert qu'elle a transmis à son fils, en même temps que ses paupières un peu lourdes qui lui donnent l'air perpétuellement ensommeillée. Ses cheveux bruns et très bouclés sont en permanence retenus dans un chignon, ou tressés avec art, à l'ancienne manière grecque (eh, il faut bien mettre son savoir en application parfois), bien qu'une curieuse mèche rebelle s'en échappe toujours pour boucler à l'arrière de sa tête, à son grand désespoir.
D'une taille assez haute, elle marche lentement, pensivement, prend le temps de s'arrêter pour observer les choses qui piquent sa curiosité et n'est donc pas souvent à l'heure. Ses tenues sont simples et mettent en valeur sa silhouette harmonieuse pour une femme s'approchant de la quarantaine et ayant déjà eu un enfant : bien que son ventre soit un peu rond et ses cuisses manquent de fermeté, elle reste d'une corpulence correcte grâce à une alimentation saine (féta, olive, tomates, c'est pas moussaka tous les jours, je vous le dis). Des vêtements fluides, quelques tailleurs, elle n'a pas une garde-robe exceptionnelle et s'en contente sans problèmes, sa bibliothèque est bien plus fournie que son placard et cela lui paraît tout à fait normal. Son seul soucis dans la vie, ce sont ses pieds : trop longs. Et contrairement à son nez, ce n'est en rien un signe d'intelligence mais plutôt le signe que trouver des chaussures est un vrai cauchemar. Nè Dià, qu'elle regrette les sandales...
◆ CA SE PASSE COMMENT DANS VOTRE TÊTE ? ✯Il convient évidemment de dire en premier lieu que cette charmante professeur n'a jamais le temps de s'ennuyer. D'une intelligence relativement remarquable, ou tout du moins d'une vivacité d'esprit peu commune, Théodora s'intéresse à tout, sans exceptions. Elle est constamment plongée dans de gros livres dont elle ressort avec le rouge aux joues et le cerveau en ébullition, pétillante de curiosité et cherchant à approfondir toujours plus son savoir.
Et à le partager : ce qui fait de Théodora une enseignante aussi qualifiée c'est tout l'enthousiasme qu'elle met dans ses leçons, elle aime sincèrement transmettre les leçons qu'elle donne et fait toujours son maximum pour que ses élèves comprennent et retiennent. Le problème étant que ces chers petits anges sont souvent de grosses têtes de pioche qui se foutent des mathématiques comme de leur première game boy, mais passons.
Il n'y a pas que le savoir théorique dans la vie de Théodora, sa curiosité s'étend aux domaines culturels, sportifs et politiques. Pour faire simple, elle aime beaucoup les musées et les théâtres, les stades, et les débats à la télé. Elle ne résiste pas à poser des myriades de questions et sombre un peu trop souvent dans des digressions lors de ses cours, que ce soit pour informer ses élèves de la biographie complète du mathématicien dont ils étudient le théorème ou pour donner une leçon d'éducation civique à deux petits chenapans.
Une fois encore, pour simplifier, Théodora est un moulin à paroles comme vous en verrez rarement. C'est une excellente oratrice, et elle aime le son de sa voix, ce qui la rend particulièrement coriace à faire taire, elle maîtrise les subtilités du discours rhétorique (en gros une méthode magique qui vous permet d'avoir toujours raison et de convaincre les idiots) et en (ab)use régulièrement.
Tous les points mentionnés ci-dessus omettent cependant un léger problème dans le caractère passablement enjoué de Théodora : elle se fout un peu de vos problèmes. Non, vraiment, elle essaie d'être une bonne mère pour son fils, d'être une enseignante qualifiée mais... Vos petites misères d'adolescent ne pèsent pas lourds dans la balance face aux montagnes de choses bien plus fascinantes qu'elle pourrait lire ou faire. Elle est avant tout une intellectuelle. Si vous désirez son intérêt, mieux vaut lui parler de tout sauf de vous. Elle a un certain franc parler qu'elle adoucit un peu au fil des ans, mais ses répliques peuvent être cinglantes si elle estime que vous ne donnez pas le meilleur de vous-même dans son cours ou dans sa vie. Exigeante avec elle, elle l'est aussi avec les autres. Cependant, elle n'est pas exactement stricte et prône que la compréhension est une qualité maîtresse pour faire régner la justice.
◆ CE QUE VOUS AIMEZ ? ✯ Lire, réfléchir, créer, innover, découvrir, s'émerveiller, enseigner, discuter, les chats aussi, elle aime bien les chats, et puis les livres, les conversations stimulantes, les débats, les œuvres d'art, les beaux corps masculins qui luttent, tiens aussi. Est une esthète.
◆ CE QUE VOUS N'AIMEZ PAS ? ✯ Ses collègues masculins. Ce n'est pas qu'elle les haïsse, un tel sentiment est indigne d'une philosophe, mais qu'est-ce qu'ils sont rustres...
◆ TALENT PARTICULIER ✯ Est d'une grande vivacité intellectuelle. C'est tout.
◆ HABITUDES/TICS ✯ Elle pose souvent son menton sur son poing pour réfléchir.◆ CLUB DONT VOUS FAITES PARTIE ✯ Hmhm, elle a fondé le club de philosophie à peine arrivée et s'intéresse de près aux activités artistiques et sportives telles que la poterie et la course à pied.
◆ LOISIRS ✯ N'a malheureusement pas le temps de se distraire, mais ses recherches, ses lectures et son travail lui suffisent amplement. Bon, écumer les musées est un plus.
◆ POSTE/EMPLOI ✯ Professeur à l'école, c'est déjà suffisamment éprouvant.