KEMET
Tu joues dans la cour des grands maintenant.
▬ INFO DE BASE. ◆ NOM & PRÉNOMS ✯ Neferu Tariq Khalid (apparemment en Egypte contemporaine les noms de famille sont très peu usités, et les noms sont ceux du père, du grand père, et/ou de l'arrière grand-père.) "Neferu" signifie "la Beauté". ◆ SURNOMS ✯ Nous vous avisez pas de vous permettre le moindre écart de langage insultant devant elle. (Imotep, Cléopâtre, tout ça, non.) A la limite si vous l'appelez "Reine du Nil" elle pourrait vous mettre un ou deux points en plus à votre prochain contrôle, mais c'est un secret que personne n'a encore découvert. Vous devez donc l'appeler "Madame". ◆ ÂGE ✯ 37 ans. (Et relativement bien conservée, les bienfaits de la momification que voulez-vous) ◆ SEXE ✯ Femme ◆ ANNIVERSAIRE ✯ écrire ici. ◆ ORIENTATION SEXUELLE ✯ La dernière de ses priorités. (Rien de précis, hormis peut-être sa petite tendance à la nécrophilie... non, oubliez ça) ▬ POUR LES PROFESSEURS. ◆ MATIÈRE ✯ Economie. Comment gérer un budget d'état ou améliorer la compétitivité de la production de votre petit pays, en passant par l'élasticité-prix et les cours de la bourse. Le commerce et l'exportation, mes enfants, il n'y a que ça de vrai. ◆ VOUS ENSEIGNEZ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ? ✯ Une dizaine d'années. Elle fait partie des meubles. ◆ VOUS ENSEIGNEZ A QUEL NIVEAU D’ÉTUDIANTS ? ✯ Tous, elle n'a que peu de passe-temps hors de l'enseignement et de ses chats, alors elle y consacre une grande partie de ses jours ouvrés. ▬ DERRIERE VOTRE PC. ◆ PSEUDO ✯ Encore la vieille Nia. ◆ ÂGE ✯ 24 ◆ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? ✯ C'était il y a bien longtemps. ◆ DES COMMENTAIRES ? ✯ oktamere
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▬ POUR MIEUX VOUS CONNAÎTRE.
◆ PAYS QUE VOUS REPRÉSENTEZ ✯ L'Egypte Antique (aussi appelé Kemet, "Terre Noire") ; à partir de -3150 jusqu'en -30, date de colonisation par l'Empire Romain et transformation en province.
◆ LANGUE QUE VOUS PARLEZ ✯ L'Egyptien actuel, l'arabe egyptien de basse Egypte. Elle a des notions d'arabe sa'idi et d'arabe bédouin. Après de nombreuses expériences PR, elle commence à peine à réapprendre l'egyptien antique, mais elle a comme un bloquage, comme si l'Histoire refusait de la laisser se souvenir. Par contre elle lit les hiéroglyphes sans difficultés. Elle parle aussi anglais pour pouvoir travailler correctement (et jeter des malédictions sur Angleterre), et elle a des notions de grec et d'italien, quoiqu'elle trouve ces langues peu élégantes.
◆ HISTOIRE PERSONNELLE ✯ Assise sur le bord de son balcon, au cinquième étage d'un immeuble marronasse décrépi de la banlieue du Caire, elle observait le soleil qui se couchait sur le Nil. Dans la rue, les voitures et les passants se bousculaient dans un joyeux capharnaum et elle soupira en respirant les vapeurs polluées de sa ville natale. La chaleur de la fin de soirée l'avait réveillée de sa sieste et des souvenirs envahissants l'avaient empêchée de se détendre correctement... Quand elle se réveillait de ces sommeils agités et qu'elle regardait la grande ville dehors, elle ne se sentait pas complètement chez elle. Elle ne pouvait pas apercevoir les pyramides de Gizeh, situées de l'autre côté de son immeuble, mais c'était à elles qu'elle pensait. Des tombes millénaires lui paraissaient plus attrayantes et lui inspiraient un chez-soi davantage que ce petit salon étriqué et ces tapis d'un autre âge. Alors elle attendait que sa mère revienne des courses, que son père revienne du travail, et elle restait muette jusqu'à ce que quelqu'un lui demande ce dont elle avait rêvé aujourd'hui. Elle prenait alors un air important et docte, et décrivait avec une précision ahurissante ses ressentis et ses souvenirs de cette ancienne Egypte que personne n'avait connu ailleurs que dans les livres d'Histoire. Son père l'avait traitée d'idiote rêveuse, lui avait demandé d'arrêter d'aller au musée et de se concentrer sur ses devoirs. Sa mère s'en était amusée et quand le père s'absentait de la maison pour travailler, elle sortait de ses placards des boîtes contenant des dizaines de bijoux qu'elle s'amusait à mettre sur sa fille comme sur un sapin de Noel.
Neferu en était ravie. Elle se regardait dans le miroir et se trouvait belle. Droite comme un i, maquillée à outrance, ses cheveux soigneusement coiffés, ornés de pierreries en toc chinées dans un bazar quelconque, vêtue d'un drap que sa mère avait customisé en s'inspirant des images qui fascinaient sa fille, la demoiselle avait grandi en se demandant où se cachaient ses sujets, pourquoi elle n'était pas entourée d'une foule d'admirateurs, et pourquoi personne ne lui obéissait quand elle donnait des ordres. Je suis la reine, disait-elle à qui voulait l'entendre. Son père, assis devant son thé, la télé en fond sonore, soupirait de dépit en lui décoiffant les cheveux pour la voir râler, et sa mère la gâtait comme on gâte sa première née.
Assise à l'ombre de la seule merveille du monde encore debout, sa pyramide préférée, une adolescente à l'esthétique soignée regardait passer les touristes, levant parfois son nez hors de son magazine de mode. Ses camarades de classe la trouvaient pompeuse, ses professeurs la trouvaient charmante mais un brin dédaigneuse, et les quelques garçons qui trouvaient son aura mystérieuse à leur goût s'étaient retrouvés face à un mur. Quel intérêt ces minables petits mâles effrontés et vulgaires pouvaient-ils avoir face à l'immensité d'une Pyramide, face à l'élégance et le pouvoir d'un pharaon ? Elle n'avait pas de temps à perdre avec eux, à moins qu'ils ne parviennent à lui démontrer qu'elle y gagnerait quelque chose. Et à 15 ans, un garçon n'a pas beaucoup d'attrait, vous en conviendrez. Il suffisait pourtant de trouver la brèche dans ce mur : la couvrir de cadeaux permettait en général de gagner son affection, fusse-t-elle superficielle et fausse. Prêts à donner beaucoup pour un bisou ou un peu plus, elle finit rapidement par avoir à ses pieds une horde de jeunes en chaleur tous prêts à lui offrir bijoux, vêtements et maquillage sans compter. Marchant à travers les couloirs de son lycée comme une diva fardée et inaccessible, elle avait enfin trouvé les sujets dévoués et généreux qu'elle avait toujours cherché. Peu lui importaient les regards froids de ceux et celles qui valorisaient la modestie, peu lui importait l'absence d'amitiés sincères. Seul comptait son reflet dans le miroir, ses parents, et ses longues nuits qui la plongeaient dans un autre monde bien plus coloré et bien plus excitant que cette morne réalité.
Avec l'âge adulte vinrent les cruelles désillusions. A chaque fois qu'elle se sentait seule, triste, malade, il n'y avait personne pour lui remonter le moral, puisqu'elle n'avait jamais voulu accorder son amitié aux demoiselles qui lui avaient proposé. Quand elle voulait sortir, il n'y avait personne pour l'accompagner que ses prétendants qui l'ennuyaient à mourir. Ses rêves n'allaient pas la nourrir, et ses rêves n'allaient pas payer le loyer. Elle avait beau se sentir reine, elle n'était que plébéienne dans une ville qui la croquerait sans hésiter dès qu'elle ferait preuve de la moindre faiblesse. Son père lui avait pourtant dit. Les caprices ne fonctionnaient pas sur les recruteurs et les attitudes hautaines n'attendrissaient pas les précepteurs des impôts. Elle fut donc condamnée à reprendre ses études, à trimer pour trouver sa spécialité et s'y plonger corps et âme pour pouvoir un jour vivre seule sans dépendre de son père. Cela affecta légèrement sa santé, mais elle n'avait pas vraiment le temps ni les moyens d'aller se faire soigner correctement, alors elle compta sur sa solidité naturelle pour lutter contre les petits problèmes de la vie.
Un matin après une nuit agitée de rêves désagréables dans lesquels on lui cassait le nez et les lèvres au marteau et au burin, elle se rendit compte que la douleur qui lui tiraillait l'oeil gauche depuis un bon moment s'était encore intensifiée, et le monde lui paraissait bien flou soudain. Paniquée, elle prit tout de même le temps de se pomponner avant de se rendre chez le médecin, qui lui annonça qu'elle était atteinte d'un glaucome qui n'avait pas été traité à temps et qui allait lui faire perdre la vision de son oeil gauche.
Une reine pauvre et handicapée, voilà à quoi elle en était réduite ?
Assise au bord de son balcon du cinquième étage, l'un des trois chats de sa mère sur les genoux, elle s'efforçait de ne pas pleurer. Une reine ne pleure pas.
Son père n'était pas son meilleur ami et ils avaient passé le plus clair de leur vie à se mettre sur la gueule pour un oui ou pour un non, mais il était capable de voir clair dans le jeu de sa fille qui jouait les insensibles alors qu'elle souffrait. Tous ses délires d'Egypte Antique lui avaient toujours tapé sur le système et provoqué maintes et maintes disputes, mais ce jour là il rentra du travail et s'approcha d'elle pour déposer un petit paquet à côté d'elle. Surprise, elle ravala ses larmes, digne et idiote, et découvrit un petit bijou et un petit mot.
"Ma fille,
Un vendeur m'a expliqué que ce truc là, c'était l'oeil gauche d'Horus, ou Oudjat, ou quelque chose comme ça. Il paraît que c'est un symbole de protection, même si je ne comprends pas bien pourquoi, vu qu'apparemment il a été arraché à je ne sais quel crétin... Bref, même si tu sais que tu devrais arrêter de croire à ces bêtises et relire un peu le Coran, j'espère que ça pourra te protéger pour la suite de ta vie.
PS : un collègue m'a parlé de personnes ayant le même genre de rêve, comme les tiens. Je t'en reparlerais si tu veux."
Son père n'avait rien d'un prince des mille et une nuits ni d'un digne pharaon, mais il avait toujours été un bon père.
Elle refusa d'entendre parler de ces gens similaires à elle pourtant. Elle ne voulait rien entendre, rien savoir. Elle voulait continuer à être spéciale, à être l'unique. Et si quelqu'un voulait lui voler sa place ?
Les années passèrent, et, tannée par ses parents, la jeune femme en âge de se marier daigna accorder ses faveurs à un type moins idiot que les autres, moins moche, moins vide, plus ambitieux, et malgré son désintérêt profond pour les choses de l'amour sans passion intense, tourmentée, voluptueuse et digne de légendes, elle eut pendant quelques années une vie dénuée de magie pour travailler et élever son petit bout. Le père, absent la plupart du temps, la laissait lui raconter ses rêves, lui raconter les grandeurs passées de ce pays, et les possibles grandeurs futures qu'il pourrait connaître. Elle l'emmenait faire un tour en felouque, rêver aux grands crocodiles dorés, elle lui parlait des façades marbrées et immaculées des pyramides qui par le passé brillaient de mille feux sous les rayons du dieu soleil. Elle lui parlait des conquêtes et des voyages, elle lui parlait d'or et d'épices, de mythes et de Dieux. Il avait un peu peur de certains d'entre eux, et ça amusait sa mère qui lui contait comment à sa mort, son coeur serait pesé pour vérifier s'il était digne d'aller dans l'autre vie, et que s'il ne l'était pas, il serait poursuivi par un chien qui tenterait de le dévorer. Elle souriait en le voyant ouvrir des yeux effrayés. Il n'arrivait jamais à distinguer quand sa mère mentait ou quand elle disait la vérité. Elle le portait sur ses genoux et restait silencieuse de longues minutes, et le silence leur convenait.
Jamais elle n'aurait cru avoir le moindre instinct maternel.
Quand son fils reçut une lettre pour l'académie, son grand-père expliqua à Neferu qu'il connaissait du monde là-bas, qu'elle n'avait jamais voulu l'écouter, et que maintenant ils emportaient son petit-fils adoré pour l'étudier comme un rat de laboratoire. Tu dois aller avec lui, ma fille, lui avait-il ordonné. Va enseigner à tous ces gamins qui ont des rêves d'un autre âge comme toi. Peut-être qu'ils trouveront un moyen de t'aider avec tes propres rêves stupides. Peut-être que quand vous reviendrez, tous les deux, vous serez libres d'être de vrais égyptiens.
Son père attendrait probablement très longtemps leur retour.
◆ FAMILLE ✯ Sa mère est vendeuse dans une boutique de fournitures de bureau et son père est conducteur de bus, tous deux fervents croyants. Elle n'a pas connu ses grands-parents paternels, mais sa grand-mère maternelle adorait son petit caractère de princesse et la couvrait de cadeaux elle aussi. Son fils est le futur représentant de l'Egypte actuelle, même si elle aurait donné cher pour qu'il ne soit pas condamné aux mêmes rêves qu'elle.
◆ VOUS AVEZ L'AIR DE QUOI ? ✯ - Spoiler:
Son éducation aurait du lui inculquer les valeurs de la décence et de la modestie, mais après tout peut-être que la décadence américaine avait fini par avoir le dessus... à moins que ça ne soit tout simplement les images du glorieux passé de sa nation qui l'aient inspirée. Fascinée par les bijoux de toutes sortes et les différents types de maquillage, le soin apporté à son apparence lui conférait une aura permanente d'élégance et de raffinement. Il n'était pas né celui qui la verrait démaquillée, il n'était pas né non plus celui qui la verrait se ridiculiser ou prendre des vêtements au hasard le matin dans sa garde-robe. Son oeil gauche n'avait plus sa couleur d'origine mais en ayant la main lourde sur le khol et les fards à paupière, elle parvenait à attirer le regard des autres ailleurs.
Toujours impeccablement coiffée, sa tignasse d'ébène frisée et indocile ne pouvait pas lutter contre sa volonté. Pas un pli, pas une mèche, pas une miette de son apparence n'était laissée au hasard.
Affublée de bijoux en or en forme de serpents, d'anneaux ou d'ankh, et autres pierreries bleutées (entre autres son pendentif offert par son père en forme d'Oeil d'Horus, qu'elle portait tous les jours, et une fantastique collection de scarabées de toutes les tailles et formes), l'égyptienne était une joaillerie à elle toute seule.
Bien entendu, a bientôt 40 ans, elle ne pouvait lutter contre le temps et l'érosion ; pareille aux pyramides, son teint parfait s'étiolait petit à petit, laissant place à des rides, mais rien qui ne pouvait être corrigé par une généreuse couche de fond de teint. La beauté se préservait, il suffisait de l'entretenir. Idem pour son corps en général, qu'elle entretenait soigneusement avec moult crèmes, onguents et autres bains de lait d'ânesse. Pas que son salaire en tant qu'enseignante d'économie ne lui permettait des folies luxueuses, mais quand on gérait bien ses finances, on pouvait se faire plaisir de temps à autres.
Et une coiffure différente par jour, attention.
◆ CA SE PASSE COMMENT DANS VOTRE TÊTE ? ✯ Des goûts de luxe et la folie des grandeurs. Ennuyée par la médiocrité et le banal, Neferu exige d'elle-même et des autres la perfection. Qu'à cela ne tienne qu'elle soit inaccessible, en la visant on atteint l'excellence, et l'excellence fera l'affaire. Intransigeante, fière, droite, par Osiris,
je vais vous montrer comment meurt une reine. Elle n'est pas très douée pour faire preuve de sens de l'humour, et lorsqu'elle fait des blagues elle est bien souvent la seule à les comprendre, et la seule à en rire. ("C'est l'histoire d'un
qui dit
" et à la fin il finit enterré vivant, ha ha.")
En tant qu'enseignante, elle se montre plus tolérante, les années lui ayant appris que des étudiants stupides ne peuvent pas apprendre efficacement si on les fait fouetter. Dommage, ça aurait été plus vite, et elle aurait pu passer une partie de ses heures de cours à se regarder dans le miroir... Mais malheureusement les sévices corporels étant interdits, elle avait du accepter de faire quelques sacrifices. Plus tendre avec les enfants, elle ne tolère pourtant aucun débordement, et le premier à faire l'imbécile pendant ses cours pourrait se retrouver attaché dans un coin avec un scorpion posé sur le pif. La vie est trop courte pour ne pas transformer chaque instant de la vie en scène mémorable digne d'une illustration, n'est-ce pas ?
Accordant difficilement sa confiance, elle aura cependant tendance à l'accorder aux mauvaises personnes de temps à autres ; peu importe, elle est habituée aux souffrances morales et corporelles et elle sait accepter sa défaite pour en ressortir grandie.
L'histoire de l'Egypte Antique ayant une très forte influence sur son humeur et son caractère, elle connaît des périodes fastes et calmes durant lesquelles elle s'adonne à quelques activités artistiques et manuelles tout en racontant des anecdotes à qui veut bien l'écouter, puis des périodes plutôt chaotiques durant lesquelles elle sortira les crocs pour un oui ou pour un non. Quand la moitié de ses élèves se retrouve avec des copies barrées ou brûlées, il vaut mieux ne pas la déranger. Seule la présence de ses chats peut la détendre. (peut-être que son humeur dépend des crues du Nil, nul ne le sait)
Rêveuse, elle apprécie les moments où elle peut être seule et se perdre dans les méandres de son imagination fertile.
En bref, Neferu est une femme attachée aux détails, raffinée, maîtresse d'elle-même et adepte du travail bien fait. Impatiente pourtant, et susceptible, sa colère est aussi brûlante que ravageuse, et si elle tâche de ne jamais perdre le contrôle, il serait malvenu de la croire fragile. Prône aux vengeances sournoises, et adepte d'une petite tragédie grecque par ci par là, elle ne mord pas pourtant. Pas trop fort.
◆ CE QUE VOUS AIMEZ ? ✯ Les chats, les scarabées, l'or, le shopping (elle adore faire des affaires et du troc dès qu'elle peut, elle raffole des vide-greniers), les croisières, les crocodiles, les films inspirés de l'Egypte Antique même s'ils sont idiots, américains et qu'ils ne respectent quasiment rien niveau culturel et historique ; son fils et elle ont un écart générationnel terrible mais à ses yeux il est la huitième merveille du monde. Elle apprécie toute forme d'art manuel et elle considère la coiffure, le maquillage et les bijoux comme un art appliqué. Elle a aussi un petit faible pour l'administration : remplir des paperasses et gérer les budgets, son petit plaisir du week-end, un chat ronronnant sur les genoux et un thé brûlant sur la table basse. Elle n'est pas perturbée par les stéréotypes sur l'Egypte Antique, ils l'amusent, surtout ceux qui parlent de malédiction et de momies ambulantes, si seulement les étudiants pouvaient y croire, elle adorerait avoir ce moyen de pression sur leurs petites têtes idiotes.
◆ CE QUE VOUS N'AIMEZ PAS ? ✯ Les personnalités bruyantes, tapageuses, envahissantes, majoritairement de sexe masculin. (nous ne citerons évidemment personne, on ne parle bien sûr ni de Perse ni de Rome, non ) Son dégout pour la médiocrité et la vulgarité lui font dédaigner tout ce qui est cheap et bâclé. Elle déteste les calligraphies de mauvaise qualité et elle peut mettre 0 à un élève qui ne s'applique pas sur son écriture. Quiconque maltraitera un chat sous ses yeux aura droit à sa haine éternelle et sans conditions. Elle hait aussi prodigieusement la dégradation de matériel et le vol.
◆ TALENT PARTICULIER ✯ La gestion et les arts plastiques. Les deux côtés de son cerveau fonctionne également bien à ce niveau-là. Les chiffres ou les couleurs, du pareil au même.
◆ HABITUDES/TICS ✯ Toucher son oeil d'Horus qu'elle a attaché autour de son cou. Le tripoter l'empêche de péter un câble quand on l'ennuie et la détend quand elle s'ennuie. Elle le touche même quand elle n'y fait pas attention. Un psy l'accuserait de combler un manque affectif avec ce toc et il aurait peut-être raison.
◆ CLUB DONT VOUS FAITES PARTIE ✯ Le club des MILF you don't wanna mess with.
◆ LOISIRS ✯ Comme dit précédemment, les arts plastiques, le maquillage, la coiffure, l'élevage de chats et le narcissisme aigu.